Origines de l’Ecole de langue française
Berne est le siège du gouvernement, du Parlement de la Confédération et des services principaux de son administration. La Confédération suisse est un Etat fédéral constitué de quatre communautés linguistiques, dont une forte minorité francophone.
Berne est aussi le chef-lieu cantonal qui accueille autorités et administrations. Le Canton de Berne est bilingue: germanophone et francophone.
Ces données élémentaires sont à l’origine de la création en 1944 de l’Ecole de langue française de Berne, à l’initiative de membres de la communauté romande, réunis en une Société des Amis de l’Ecole de Langue Française (SAELF, puis SELF).
Les Romands et francophones installés à Berne parce qu’ils sont au service d’un canton plurilingue, d’un Etat, ou encore d’institutions nationales ou internationales, sont en droit de conserver leur identité culturelle. Celle-ci s’exprime dans la famille et a pour condition première l’éducation en langue française.
Créée par des privés, l’ECLF a été reconnue d’utilité publique et a bénéficié dès 1960 d’aides financières, de la part de la Confédération, du Canton et enfin de la ville de Berne. Constituée en Fondation en 1960, l’institution est devenue une école publique en 1982 et porte depuis lors son appellation actuelle. Les frais d’exploitation sont partagés entre le Canton (65%), la Confédération (25%) et les localités germanophones dans le cadre de la répartition des charges.
Etablissement public et gratuit, l’ECLF est régie par la législation bernoise. Ses programmes sont ceux de la partie francophone du Canton et basés sur le PER (plan d’étude romand).
Désormais, l’école adopte le système HarmoS, qui intègre deux ans d’école enfantine.